Philippe Leroy ministre ?
C'est la rumeur qui court depuis quelques jours, Philippe Leroy sera nommé ministre délégué (ou secrétaire d’Etat) à l’occasion du mini-remaniement ministériel qui devrait intervenir au lendemain du scrutin européen du 7 juin prochain.
Le remaniement aura bien lieu (8 à 9 ministres selon le Canard Enchainé) et si l’hypothèse Leroy se vérifie, l’actuel président du Conseil Général de la Moselle quitterait à la fois son mandat de chef de l’exécutif départemental et lâcherait son poste de sénateur même s’il n’en a pas vraiment l’obligation formelle.
Pour quel ministère ?
Probablement l’un des deux qui sont en lien avec la Forêt : l’écologie ou un secrétariat d’Etat lié au ministère de l’agriculture tenu pour encore quelque jour par le faux-candidat-et-futur-commissaire-européen Michel Barnier.
Ingénieur forestier à la retraite, très bien traité ces dernières semaines par Sarkozy, Philippe Leroy l'accompagnait, il y a encore quelques jours en Alsace pour un déplacement du Président de la République sur le thème du bois. Il a été par ailleurs, après le Grenelle de l’Environnement, et à la demande de Barnier, président du comité opérationnel « Forêt » chargé de réfléchir aux conditions d’application des conclusions du Grenelle dans la dynamisation de la filière bois.
Il est également président du groupe d'études « Forêt et filière bois » au Sénat.
Comment expliquer ce subit intérêt de Sarkozy pour le Mosellan ?
Une explication serait la disparation programmée de la seule représentante lorraine (Nadine Morano) au gouvernement, annoncée partante pour le sud-est de la France*.
Or, la représentation sarkoziste près le Duché de Lorraine ne peut rester inoccupée.
Et le poste reviendrait ainsi à un vieux sage, pas vraiment connu pour sa véhémence dans l’expression publique.
Ce qui ne veut pas dur que Leroy est un doux calme…
Sa méthode c’est la discrétion avec main double-dure dans le gantelet en mousse.
Alors bien sur tout cela n’est encore qu’hypothèse, ce que je décris en général comme un « si ma tante en avait ».
Sauf qu’un certain nombre d’indices me donnent à penser que la réalité n’est plus très loin.
Et puis franchement ses dénégations souriantes vendredi après-midi à l’occasion d’une conférence de presse sur le BTP mosellan -qui ne se porte pas si mal en ses temps de crise grâce aux commandes publiques- semblaient en dire très long…
Bon, maintenant il n’y a plus qu’à attendre !
*Un autre bruit court indiquant qu’elle pourrait, malgré sa (ses) prétention(s) ne plus être membre du gouvernement à l’issue du remaniement.
Vous avez remarqué comme on ne l’entend plus beaucoup vociférer depuis la colère de Sarko…