Une (nouvelle) campagne politique sans fond ?
Comme en 2004, la campagne politique qui s'ouvre à l'occasion du scrutin régional de 2010 semble bien partie pour privilégier la forme plutôt que le fond...
La Droite emmenée par Laurent Hénart avait ouvert le feu en juin avec "Masseret qui n'a rien fait", Dominique Gros a renvoyé la balle avec le "nancéien-Hénart-anti-mosellan".
Tout cela ne vole pas très haut...
Et même si l'absence (que je considère structurelle*) de véritable bilan de Masseret offre peu de réflexions de fond, il y a certainement beaucoup de sujets qui mériteraient des débats d'une autre tenue que ceux qui semblent vouloir s'engager.
Et par exemple la question de l'eau en Lorraine et du devenir des milliards de m3 de ce précieux liquide (qui le devient plus encore à chaque journée qui passe) qui sommeillent actuellement dans les anciennes mines de fer de la Région...
A qui cette eau qui pourrait faire de la Lorraine le Texas européen de demain, va t'elle profiter ?
Aux contribuables lorrains ?
Ou aux marchands d'eau et de canons (souvent les mêmes) ?
Pourquoi ne pas organiser des Assises, un grand débat ? S'emparer du dossier ?
Ah bon, nos politiques ne sont que des grosses feignasses qui ne s'intéressent qu'à leur nombril ?
Mon seul espoir finalement c'est qu'il n'y ait pas un abruti (et des journalistes qui le deviendraient tout autant à le relayer...) qui se lance dans des affirmations de chiottes et des attaques personnelles contre l'un ou l'autre des leaders annoncés, comme on en a connu en 2008 dans l'entre-deux tours de l'élection municipale à Metz...
Mais il est certain qu'en ne débutant la campagne que 3 mois avant le scrutin, il est peu probable que des questions de fond trouvent réponse ou soient même évoquées...
Ce sera donc Projet de Droite contre Projet de Gauche pour la Lorraine de Demain.
Non, là ce serait de la science-fiction. Franchement vous imaginez nos représentants politiques capables de nous pondre un projet digne de ce nom pour la Région ?
C'est déjà arrivé ?...
Allez, ne désespérons pas.
* Au fond, quel bilan est-il possible de faire quand l'essentiel d'un budget est consacré aux transferts de compétences de l'Etat sur la collectivité régionale sans les compenser intégralement (et prétendre le contraire est un énorme mensonge). Quant à la marge de manoeuvre, elle ne sert souvent qu'à boucler le financement de ses transferts imposés. Exemple avec le TER préparé par Longuet et géré -en mettant le paquet- par son successeur. Avec le reste du budget, Masseret a choisi de mettre l'accent sur Vandières et Chambley. Qu'aurait pu faire de plus la Droite lorraine ?... D'autres choix sans doute; mais cela n'aurait pas financièrement représenté grand chose. C'était d'ailleurs le constat à l'issue de la mandature Longuet.
La Droite emmenée par Laurent Hénart avait ouvert le feu en juin avec "Masseret qui n'a rien fait", Dominique Gros a renvoyé la balle avec le "nancéien-Hénart-anti-mosellan".
Tout cela ne vole pas très haut...
Et même si l'absence (que je considère structurelle*) de véritable bilan de Masseret offre peu de réflexions de fond, il y a certainement beaucoup de sujets qui mériteraient des débats d'une autre tenue que ceux qui semblent vouloir s'engager.
Et par exemple la question de l'eau en Lorraine et du devenir des milliards de m3 de ce précieux liquide (qui le devient plus encore à chaque journée qui passe) qui sommeillent actuellement dans les anciennes mines de fer de la Région...
A qui cette eau qui pourrait faire de la Lorraine le Texas européen de demain, va t'elle profiter ?
Aux contribuables lorrains ?
Ou aux marchands d'eau et de canons (souvent les mêmes) ?
Pourquoi ne pas organiser des Assises, un grand débat ? S'emparer du dossier ?
Ah bon, nos politiques ne sont que des grosses feignasses qui ne s'intéressent qu'à leur nombril ?
Mon seul espoir finalement c'est qu'il n'y ait pas un abruti (et des journalistes qui le deviendraient tout autant à le relayer...) qui se lance dans des affirmations de chiottes et des attaques personnelles contre l'un ou l'autre des leaders annoncés, comme on en a connu en 2008 dans l'entre-deux tours de l'élection municipale à Metz...
Mais il est certain qu'en ne débutant la campagne que 3 mois avant le scrutin, il est peu probable que des questions de fond trouvent réponse ou soient même évoquées...
Ce sera donc Projet de Droite contre Projet de Gauche pour la Lorraine de Demain.
Non, là ce serait de la science-fiction. Franchement vous imaginez nos représentants politiques capables de nous pondre un projet digne de ce nom pour la Région ?
C'est déjà arrivé ?...
Allez, ne désespérons pas.
* Au fond, quel bilan est-il possible de faire quand l'essentiel d'un budget est consacré aux transferts de compétences de l'Etat sur la collectivité régionale sans les compenser intégralement (et prétendre le contraire est un énorme mensonge). Quant à la marge de manoeuvre, elle ne sert souvent qu'à boucler le financement de ses transferts imposés. Exemple avec le TER préparé par Longuet et géré -en mettant le paquet- par son successeur. Avec le reste du budget, Masseret a choisi de mettre l'accent sur Vandières et Chambley. Qu'aurait pu faire de plus la Droite lorraine ?... D'autres choix sans doute; mais cela n'aurait pas financièrement représenté grand chose. C'était d'ailleurs le constat à l'issue de la mandature Longuet.
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